Ballade Matinale [RP libre]

Le vent soufflait tout doucement entre les arbres, délitant dans l'air d'harmonieuses notes accompagnées des trilles des oiseaux. Je me tenais à l'orée de la vaste forêt qui couvrait la partie nord du pensionnat. D'aucuns auraient pu croie que je rêvassait. Nuance, je réfléchissait. Pemièrement le mot faisait beaucoup plus serieux, et ensuite, c'était beaucoup plus appropiré à ma préoccupation actuelle. A savoir un élève m'avait encore fait des avances.

La plupart de mes collègues arugauent que j'avais de la chance d'avoir une telle côte. Je n'étais pas tout à fait de cet avis. Premièrement ces importuns étaient passablement encombrants, surtout lorsqu'ils essayaient de venir à l'infirmerie, et en second lieux, la plupart étaient des garçons, ce qui ne m'intéressait pas du tout. Je n'avais pas toujours ressentit pareille méfiance, voir peur à leur égard, mais je n'étais plus la lycéenne insouciante d'autrefois. J'étais désormais Masako Hinoro, Infirmière, et peut être future professeur.

Je me mis à marcher, machinalement, suivant une ombre de sentier grossièrement dessinée au sol entre les arbres.

Lorsque mes pas croisèrent ceux de quelqu'un d'autre.

Nalika marchait posément dans la forêt depuis près d'une heure, sa besace pleine d'herbes et de pierres pour ses préparations. Elle avait en effet reçu pas mal de commandes, Notamment des talismans, quelques potions, deux trois rituels, et plusieurs ingrédiants. Et comme d'habitude, songea t'elle, elle était seule pour aller se promener dans la forêt alors que le ciel se parait tout juste de la lumière diffuse de l'aurore.

ELle arriva à un croisement, lieux qu'elle connaissait bien pour y avoir mis les pieds quelques heures plus tôt. A droite elle retournait à la civilisation,à gauche elle s'enfonçait dans la forêt. Elle prit à Droite. Elle n'était pas froussarde, loin de là, mais s'enfoncer trop loin était dangereux, même pour quelqu'un qui savait se défendre. Et pas seulement contre les vivants. De drôles de légendes courraient sur cette parite de la forêt, et elle ne se sentait pas vraiment d'aller les vérifier.

Elle marchait lentement, et d'une démarche assurée.

C'est à cet instant qu'elle aperçu Masako, l'infirmière du pensionnat.

-"Tiens bonjour Masako-san"

Elle la connaissait suffisamment pour se permettre de l'appeler par son prénom. Elle connaissait aussi bien une large part de son passé que quelques éléments de son présent.
-"<vous rêvassez?"

Elle la vouvoyait néanmoins, car celle ci était son églae, et elle lui devait selon les règles élémentaires de politesse cette marque de respect.

-"Tiens bonjour Masako-san"

J'agitais légèrement la main en signe de salut, et envoyais un sourire à Nalika. j'étais bien contente de croiser cette jeune femme dans la forêt

-"vous rêvassez?"

Instinctivement j'éclatais de rire, si en effet j'étais passablement songeurse, je ne rêvassais pas le moindre du monde.

-Non, pas du tout, lui répondis je, j'étais venue chercher un peu de solitude à vrai dire.

Je détaillais la jeune professeur, de longs cheveux noirs, un air sombre, presque effacé, elle me semblait toujours aussi mystérieuse et fascinante que la première fois que je l'avais croisé, et c'était devenue une personne qui comptait beaucoup pour moi. Je songeais qu'elle avait presque le même age, et que, si cela se trouvait nous nous étions probablement côtoyées élèves.

-J'ai en effet quelques soucis avec des... élèves.

Lui avouais-je. je haussais les épaules, façon de montrer le peu d'impact que ce genre de désagrément avait sur moi.

Nalika sourit à la jeune femme. "Quelques soucis", elle ne devinait que trop aisément de quoi il s'agissait. Cette jeune infirmière au physique avantageux et toujours gentille avec tout le monde devait suciter bien des convoitises auprès des hommes. Elle haussa les épaules.

-Ne vous en faîtes pas, cela passeras.

Elle regarda la jeune femme, se demandant à quoi pouvait bien ressembler sa vie, qui, devinait elle, ne devait pas être toute rose.

- Dites moi, il paraît que vous souhaitez devenir enseignante, vrai?

-Ne vous en faîtes pas, cela passeras.

Je souriais à la jeune femme de toutes mes dents, il était évident que cela passerait, de toutes façons je lui avais toujours fait confiance, et n'avais jamais eu à m'en plaindre.

- Dites moi, il paraît que vous souhaitez devenir enseignante, vrai?

je me demandais à cette question pourquoi elle me vouvoyait, lorsque je me souvins que j'en faisait de même vis à vis d'elle.

-C'est exact, je travaille mon concours pour enseigner la biologie.

Je reagardais le ciel, la journéer avait débuté depuis une bonne heure, et il était toujours aussi bleu. Placide.